Quel est votre parcours et comment celui-ci vous a-t-il conduite à intégrer le Conseil d'administration de l’Îlot ?
Un ami toulonnais, Dominique Tourneux ancien secrétaire de l'Îlot sous la présidence de Jean Celier, m'a proposé de travailler avec lui et 2 autres amis à la création d'une antenne de l'Îlot dans le Var et d'assurer la gestion des legs.
Quel regard portez-vous sur la réinsertion du public justice, et plus particulièrement sur les actions menées par l’Îlot ?
Je ne connaissais pas l'Îlot mais connaissant Jean et Dominique depuis très longtemps et partageant des valeurs communes, j’étais assurée de leur engagement intègre, humain, bienveillant au sein d'une association qui ne pouvait dès lors que correspondre à mes convictions personnelles.
Comment décririez-vous votre rôle actuel au sein de l'association et quelles sont vos principales responsabilités ?
Le bénévolat a toujours été pour moi un engagement civil, une manière concrète d'agir auprès des personnes en difficulté (j'ai présidé une association varoise d'aide aux familles en difficulté avec bébés).
Pourquoi avez-vous choisi de prendre en charge la gestion des legs ?
Les bénéficiaires de l'Îlot sont un public qui m'a toujours sensibilisé en raison de ma profession d'avocat que j'ai exercée au Barreau de Paris. Accepter de gérer les legs découlait naturellement de ma formation de juriste.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi les legs sont essentiels pour financer les projets de réinsertion de L’Îlot ?
Je suis convaincue que chacun mérite une seconde chance et que l'accompagnement et le soutien humains sont essentiels dans la prévention de la récidive et dans la reconstruction d'un projet de vie, en vue d'une meilleure justice sociale.
Quelles sont, selon vous, les motivations des personnes qui choisissent de faire un legs au profit de l’Îlot ?
Faire un legs c'est :
- Choisir librement à qui transmettre ses biens
- Soutenir la cause d'une association reconnue d'utilité publique comme l'Îlot, c'est être assuré de la transmission totale de son patrimoine en raison de leur exonération de droits de succession.
- Un accompagnement efficace à la sortie de prison pour un soutien global (logement, emploi, santé, formation, lien social) en luttant contre la récidive
- Un acte de vie pour ceux qui sont restés au bord du chemin
- Une main tendue, un geste d'espoir, une générosité qui reste, pour un monde plus juste et solidaire
- Donner un sens durable au patrimoine en laissant une part de soi pour demain
- Un geste qui sauve des vies, un engagement civil fort
- Une marque de confiance et de reconnaissance du travail des associations ; l'Îlot ne consacre que 5% ? de son budget à ses frais de fonctionnement
Quel message aimeriez-vous adresser à celles et ceux qui envisagent de soutenir l’Îlot par un don ou un legs ?
Les legs sont essentiels :
- Pour poursuivre ses actions sur du long terme, permettre d'investir sur des parcours de soutien plus longs
- Maintenir les services essentiels en période de fluctuation des autres sources de revenus, ce qui donne une pérennité aux actions
- Pour financer des projets de grande envergure, ouvrir des ateliers d'insertion, mettre en place des suivis intensifs, développer des solutions innovantes
- Pour donner une autonomie financière pour une meilleure flexibilité d'action afin d'adapter les actions aux besoins réels des personnes, réagir rapidement aux urgences, aux besoins spécifiques
- C'est une ressource vitale pour une société plus solidaire
Comment faire un legs ?
Faire un legs est une démarche simple :
- Par testament (il est recommandé d'être aidé pour sa rédaction par un notaire)
- Et/ou déclarer l'association en qualité de bénéficiaire d'une assurance-vie (ce legs permet un déblocage rapide de l'intégralité du capital qui n'est pas intégré à la succession, donc hors frais de notaire, de droits et taxes)
- La quotité disponible d'une succession en présence d'enfants peut être léguée à une association
- Préciser que nous sommes à leur disposition pour toute information de manière confidentielle et les remercier d'y penser.