01/03/2018

Yoann, en TIG à l'atelier menuiserie

Yoann est actuellement en TIG à l’Îlot Menuiserie. Il a 41 ans et ce n’est pas sa première condamnation. Il est motivé par le fait de faire un TIG car ça l’oblige à être dans l’action mais il nous explique que sa situation est assez compliquée.

Yoann 41 ans actuellement en TIG à l’Îlot Menuiserie.

J’ai su que je pouvais faire un TIG ici par le bouche à oreilles. J’avais le choix entre le TIG, le bracelet électronique ou la prison. J’ai choisi le TIG car comme je n’ai pas de logement, je suis hébergé par des amis, je ne pouvais pas prendre le bracelet électronique.
J’ai déjà fait de la prison, je n’avais pas peur d’y retourner mais comme on m’a dit que je pouvais faire un TIG, j’ai préféré faire un TIG plutôt que d’être enfermé.
Je suis ici pour un mois et demi, je dois faire 210 heures.

Ça me fait du bien d’être ici car ça faisait un moment que je n’avais pas travaillé, plus de cinq ans je crois.

Au-delà de la peine, je découvre le métier de menuisier, je fais quelque chose. Je ne dirais pas que ça me plait mais je le fais, c’est un métier manuel.
J’ai déjà travaillé avec mes mains dans les espaces verts, la ferraille, le bois, un peu de tout en fait.

Après le TIG, on proposera peut-être de rester. Un contrat d’insertion c’est toujours mieux que rien car pour moi l’intérim c’est compliqué, j’ai pas de permis, pas de logement, j’ai rien… c’est pas évident ! Je ne me projette pas après, c’est plus facile pour les jeunes. Moi, je ne sais pas… »

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