"Extramuros, une peine sans murs" aborde la question du Placement à l’Extérieur, une mesure peu connue faisant partie des aménagements de peines individualisées qui permet à une personne condamnée à une peine privative de liberté d’exécuter tout ou partie de cette peine hors d’un établissement pénitentiaire en étant confiée à une association.
Catherine Rechard a suivi le travail quotidien de Marie Salmon, membre d’une de ces associations basée à Reims, avec des hommes aux parcours divers, pour qui il s’agit surtout de restaurer une confiance souvent largement entamée envers l’institution et envers eux-mêmes.
La beauté du film tient à ce qu’il témoigne d’un échange, d’une réciprocité. Le travail pour abattre pour de bon les murs et mettre fin à l’isolement des cellules commence dans la circulation d’affects qui s’opère de part et d’autre d’un bureau.
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