Difficile de résumer en quelques mots l'ensemble des échanges... L'Îlot, qui accueille chaque année une cinquantaine de personnes condamnées à un Travail d'Intérêt Général (TIG), a pu rencontrer d'autres associations et des mairies ou des services publics qui accompagnent eux aussi des personnes dans ce cadre.
Comme eux, l'Îlot s'est fixé pour mission de donner une valeur éducative à cette peine alternative à la prison, pour que les personnes condamnées puissent en tirer parti à titre personnel, en changeant d'attitude et de regard sur elles-mêmes. Comme eux, l'Îlot s'interroge sur la possibilité de faire du Travail d'Intérêt Général un tremplin vers l'insertion sociale et professionnelle. Et si des questions restent en suspens, comme celle du financement des actions à mener en complément de l'encadrement stricto sensu, celle de l'intérêt de la peine ne se pose plus... à condition que la personne soit convenablement accueillie et accompagnée.
Les différents chercheurs présents (en psychologie, en sociologie ou encore en criminologie) ont mis en avant l'aspect responsabilisant de cette peine, qui se présente à la fois comme la sanction d'un délit et comme l'occasion de "réparer" au moins symboliquement les torts qu'on a causés. Permettre à la personne qui a été condamnée d'agir en personne responsable et de retrouver une place de citoyen, c'est bien le sens de l'ensemble des actions de l'Îlot !
Des actes devraient suivre prochainement et permettre de découvrir les actions présentées le 14 juin.